L’appartement autonome : le pari de la low-tech
Un projet de low tech hors du commun
L'appartement low tech de Boulogne-Billancourt, imaginé par Corentin de Chatelperron et Caroline Pultz, est un projet novateur visant à démontrer qu'il est possible de vivre de manière autonome et durable en milieu urbain. Durant 120 jours, ce couple a transformé leur studio de 25 m² en un laboratoire vivant de technologies écologiques simples, connues sous le nom de « low-tech ».
La low technology, c’est quoi?
On parle d’innovation low tech lorsque des technologies simples, peu onéreuses, et valorisant la récupération et la durabilité sont mises en place. Des bons exemples de technologie lowtech pourraient être le four solaire, ou le frigo à évaporation.
Ce projet low-tech est un exemple concret d'innovation low-tech, favorisant grandement la transition énergétique.
Ils ont mis en place plusieurs innovations low-tech pour réduire leur empreinte carbone. Par exemple, un système de douche brumisante permet de limiter la consommation d'eau à seulement 5 litres par jour, par rapport aux 60 litres utilisés en moyenne dans une douche traditionnelle. Des panneaux solaires couvrent leurs besoins énergétiques, rendant l'appartement autonome en électricité, un bel exemple de sobriété énergétique. En outre, un biodigesteur leur permet de transformer les déchets organiques en biogaz, qu'ils utilisent pour cuisiner, illustrant une gestion des déchets innovante et une économie circulaire.
Un objectif concret
Ce projet low tech s'inscrit dans une démarche plus large visant à vivre en accord avec les limites environnementales, avec pour objectif de ramener leur empreinte carbone à 2 tonnes de CO2 par personne et par an, contre environ 10 tonnes pour un Français moyen. Les solutions low-tech mises en place sont accessibles financièrement et peuvent être adoptées par le plus grand nombre, ouvrant ainsi la voie à une urbanisation plus écologique. C'est une véritable alternative à considérer pour réduire notre impact environnemental.
L'expérience a suscité un vif intérêt, non seulement pour ses innovations low-tech mais aussi pour l'aspect éducatif, puisque le duo souhaite montrer que ces technologies low-tech peuvent être intégrées dans la vie quotidienne en ville. Ils démontrent qu'une ville low-tech est possible.
Une inspiration pour tous
Ce défi de 120 jours pourrait bien être une inspiration pour de futurs projets d'habitat durable et respectueux de la planète, mettant en avant l'éco-conception, les matériaux recyclables et biodégradables, la réparabilité, le DIY et le savoir-faire artisanal.
En somme, ce projet low tech est un formidable exemple d'innovation au service de la transition écologique. Il illustre comment les low-tech, en se focalisant sur les besoins essentiels et en réduisant la complexité technologique, peuvent nous aider à atteindre la durabilité. D’entreprise low tech jusqu’à projet individuel comme celui-ci, les low-tech représentent une voie prometteuse vers la résilience et le développement durable. Qu’il s’agisse d’un four solaire low tech, une machine à laver à pédales, ou encore une voiture low tech : les exemples low-tech ne manquent pas pour nous inspirer. C'est assurément une technologie d'avenir à suivre de près, au cœur de la responsabilité sociale des entreprises de demain. Et vous, quelle innovation low-tech seriez-vous prêt(e)s à adopter ?
Références
